ROQUES Lionel (INRAE), BONNEFON Olivier (INRAE), BAUDROT Virgile (INRAE), SOUBEYRAND Samuel (INRAE), BERESTYCKI Henri (EHESS, CNRS, CAMS)

https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2020.07.15.20154740v3

Les données brutes sur le nombre cumulé de décès au niveau d’un pays indiquent en général une distribution variable en espace de l’incidence de la COVID-19. Une question importante est de déterminer si ces variations spatiales sont la conséquence d’hétérogénéités environnementales (e.g., différentes conditions climatiques) durant le développement de l’épidémie. Une autre question fondamentale est celle de la compréhension de la diffusion spatiale de la COVID-19. Pour répondre à ces questions, nous considérons quatre modèles épidémiologiques de complexité variable (en terme de conditions initiales, taux de contact et transmissions non locales), fittés à des données françaises de mortalité grâce à une approche basée sur un mélange probabilités-EDO. En utilisant des critères statistiques standards, nous sélectionnons le modèle avec transmission non-locale correspondant à une diffusion sur le graphe des départements qui dépend de la proximité géographique, avec des taux de contact dépendant du temps et des paramètres constants en espace.