GOSTIAUX Louis (Université de Lyon), BOS Wouter (Université de Lyon), BERTOGLIO Jean-Pierre (Université de Lyon)

https://doi.org/10.1101/2022.08.31.22279430

En ajoutant une notion de localité spatiale au modèle SIR sans pour autant résoudre la dynamique des individus, les chercheurs parviennent à saisir l’effet de la “saturation locale” de l’épidémie. Leur modèle minimal, composé de cinq équations différentielles ordinaires à coefficients constants, reproduit par ailleurs des vagues périodiques à décroissance lente, comme observé dans l’épidémie de Covid-19 ou de grippe espagnole. Les résultats montrent que même sans avoir recours à la décroissance d’immunité, aux effets saisonniers ou à l’introduction de variants, le modèle peut générer une dynamique périodique.