ARECDE Jayrold P. (2), CAGA-ANAN Randy L. (3), MANTUDA Cheryl Q. (1,2), MAMMERI Youcef (1)

  1. Laboratoire Amiénois de Mathématique Fondamentale et Appliquée, CNRS UMR 7352, Université de Picardie Jules Verne
  2. Department of Mathematics, Caraga State University
  3. Department of Mathematics and Statistics, MSU-Iligan Institute of Technology

https://arxiv.org/abs/2004.01805

Un modèle mathématique a été développé décrivant la dynamique du virus COVID-19 sur une population considérant que l’infecté peut être symptomatique ou non. Le modèle a été calibré à l’aide de données sur les cas confirmés et les décès de plusieurs pays comme la France, les Philippines, l’Italie, l’Espagne, le Royaume-Uni, la Chine et les États-Unis. Premièrement, nous avons déduit le nombre de reproduction de base R0, et estimé la reproduction effective Reff pour chaque pays. Deuxièmement, nous nous sommes intéressés au bien-fondé des interventions, soit par distanciation, soit par traitement. Les résultats ont révélé que le confinement total et partiel est efficace pour réduire la transmission. Cependant, sa durée peut être longue pour éradiquer la maladie (104 jours pour la France). En fixant la fin de l’intervention comme le jour où la capacité hospitalière est atteinte, les simulations numériques ont montré que la durée peut être réduite (jusqu’à seulement 39 jours pour la France si la capacité est de 1000 patients). De plus, les résultats ont montré que le nombre de reproduction efficace reste élevé après confinement. Par conséquent, les tests et l’isolement sont nécessaires pour arrêter la maladie.