VOLPERT Vitaly (1,2,3), BANERJEE Malay (4), D’ONOFRIO Alberto (5) LIPNIACKI Tomasz (6), PETROVSKII Sergei (7) and TRAN Viet Chi (8)
- Institut Camille Jordan, UMR 5208 CNRS, University Lyon 1.
- Inria Team Dracula, Inria Lyon.
- People Friendship University of Russia (RUDN University).
- Department of Mathematics & Statistics, IIT Kanpur.
- International Prevention Research Institute.
- Department of Biosystems and Soft Matter, Institute of Fundamental Technological Research, Polish Academy of Sciences.
- School of Mathematics & Actuarial Science, University of Leicester.
- LAMA, University Gustave Eiffel, UPEM, University Paris Est .
https://doi.org/10.1051/mmnp/2020010
En décembre 2019, le premier cas d’infection par un nouveau virus COVID-19 (SARS-CoV-2), nommé coronavirus, a été signalé dans la ville de Wuhan, en Chine. A cette époque, presque personne n’y faisait attention. Cependant, le nouveau pathogène s’est rapidement révélé extrêmement infectieux et dangereux, entraînant une mortalité d’environ 3 à 5%. Au cours des quelques mois qui ont suivi, le coronavirus s’est propagé dans le monde entier. Fin mars, le nombre total d’infections approche rapidement du seuil psychologique d’un million, entraînant jusqu’à présent des dizaines de milliers de décès. En raison du nombre élevé de vies déjà perdues et du potentiel élevé de propagation du virus, et en raison de son énorme impact global sur les économies et les sociétés, il est largement admis que le coronavirus pose le plus grand défi à l’humanité après la seconde guerre mondiale. L’épidémie de COVID-19 provoque de nombreuses questions à tous les niveaux. Cela montre également que la société moderne est extrêmement vulnérable et non préparée à de tels événements. Un large débat scientifique et public devient urgent. Quelques directions possibles de cette discussion sont suggérées dans cet article
Référence de publication : Math. Model. Nat. Phenom. 15 (2020) https://doi.org/10.1051/mmnp/2020010